Béziers Jeudi 26 février : Ciné-soupe "Du sang dans nos portables"
Le CINE-SOUPE au CONGO
"Du sang dans nos portables"
Documentaire de Patrick Forestier
jeudi 26 février 2009 à 19h
à la CIMADE Béziers, 14 rue de la Rotonde
L’entrée est libre, le débat ouvert à tous et la soupe n’attend que vous..
"Du sang dans nos portables"
Documentaire de Patrick Forestier
jeudi 26 février 2009 à 19h
à la CIMADE Béziers, 14 rue de la Rotonde
L’entrée est libre, le débat ouvert à tous et la soupe n’attend que vous..

Article sur le sujet où il est possible de visionner le documentaire de Patrick Forestier sur le site robin-woodard :
Congo : comment nous alimentons la guerre la plus sanglante d’Afrique…qui reprend
Le Ciné Soupe fait un détour par le Congo
Nous vous invitons pour la troisième édition du Ciné Soupe
Le Ciné Soupe, faut il rappeler, réunit tous les derniers jeudi (ou vendredi) du mois des citoyens autour d'un film et d'une soupe faîte « maison ». Le but est de créer un espace public de discussion autour des questions relatives à l'immigration et de façon plus générale à la place accordée à l'Autre, réel ou fantasmé, dans nos sociétés.
Après avoir traité de discriminations dîtes raciales puis des enfants de « sans papiers », il nous parait indispensable de nous décentrer de notre pays. Immigrer c'est avant tout émigrer. Avant de s'installer dans notre pays, « nos immigrés » ont du quitter le leur, volontairement ou pas. Pour quelles raisons ? Qu'est ce qui peut bien pousser des êtres humains à couper leurs racines pour s'exposer aux exigences d'une société dite d'accueil mais qui ne l'est guère en pratique ?
Peut on comprendre véritablement l'immigration avec notre seule logique nationale, sans questionner ce qui se passe là bas, dans des pays pas si lointain, en considérant ces individus comme des immigrés avant de les considérer comme des êtres humains ?
Le Ciné Soupe pour sa troisième édition nous invite donc au voyage, destination CONGO. Mais loin d'un voyage touristique à la découverte des splendeurs africaines, c'est d'un voyage au cœur d'une guerre des plus meurtrières qu'il s'agit. Au-delà d'une vision ethnique ou tribale des conflits africains, tels que cela nous est souvent présenté, il convient aussi de questionner notre responsabilité dans ces drames et dans leurs conséquences humaines.
Les millions de morts au Congo ne peuvent ainsi se comprendre qu'au regard d'enjeux économiques qui nous concernent directement.
Rendez vous donc le jeudi 26 février pour le documentaire « Du sang dans nos portables ». On ne regarde plus son téléphone du même oeil quand on prête l'oreille et un peu d'attention au carnage causé par le commerce du minerais congolais (le Coltan) indispensable à leur fabrication.
Nous pourrons bien entendu discuter de tout ça, avec notamment des témoignages d'amis Congolais, autour d'une bonne soupe chaude, qui, il faut l'avouer, s'améliore de Ciné soupe en Ciné soupe.
A très bientôt
CIMADE Béziers
Le ciné-soupe c'est quoi ?
Pas de grimaces, pas de choux, la soupe à la Cimade, c’est tout un concept, citoyen et convivial. C’est tout bête en fait. On mange une soupe tous ensemble, préparée par nous même, une bonne soupe bien chaude quand il fera froid et bien fraîche quand il fera chaud. Mais il faut la mériter cette soupe.
Avant de la déguster, il y’a un film à regarder et un débat à partager.
Et sur quoi vont porter ces films me direz vous ? C’est à ce moment là qu’il faut présenter la Cimade. Pour résumer, la Cimade est une association qui essaie d’aider les étrangers et qui cherche à combattre toutes les formes de racisme, inégalités, injustices, discriminations faîtes aux étrangers ou à ceux qui sont perçus comme tels.
Et donc la Cimade mène tout un tas d’actions dans ce sens. Il nous a semblé important de proposer un espace citoyen sur Béziers, pauvre en la matière, pour discuter de ces questions là. Et c’est ainsi que nous invitons dans nos locaux chaque fin de mois, tous ceux qui désirent s’informer et débattre, qu’ils soient acteurs associatifs, institutionnels, professionnels ou simples citoyens. Pourquoi ? Parce que personne ne devrait pouvoir dire « je ne savais pas », que personne ne devrait pouvoir dire « ça ne me concerne pas ».