La défiscalisation ou l'impôt régressif pour les plus fortunés !

Publié le par benedicte

Il ya des pubs comme ça que j'ai horreur de recevoir dans ma boîte aux lettres, parce qu'elle me font hurler, façon de parler.

Je vous mets donc ci-dessous celle que j'ai reçu récemment, copie d'écran et du message qui apparait en bas de la page du site et n'apparait pas sur l'image ...


Défiscalisation : la réduction d'impôt

Réduisez vos impôts jusqu'à 90%

Comme la défiscalisation par réduction d’impôt, vous engagez des dépenses que vous pouvez ensuite soustraire du montant de votre déclaration d’impôt. Cependant, cette défiscalisation est plus favorable : si votre crédit d’impôt est supérieur au montant que vous devez payez, le fisc vous remboursera la différence !

C’est un système non égalitaire, c'est-à-dire que cette défiscalisation variera en fonction de votre tranche d’imposition. Plus vous êtes imposable, plus votre défiscalisation par déduction d’impôt sera importante.

( Source Stop Impots )

 



Je rappelle que l'impôt sur le revenu est le seul impôt "juste" puisqu'en corrélation directe avec les revenus.

La défiscalisation ce n'est pas nouveau, c'est dénoncé depuis très longtemps, en partlculier par les syndicats des impôts qui voient passer les déclarations de personnes plus que largement aisées qui ne paient pas d'impôts ou en paient nettement moins que la classe moyenne. Ces personnes vivent sur le dos de la société, puisqu'elles se soustraient à leurs devoirs en vers elle, ne participant pas financièrement au fonctionnement de la collectivité tout en bénéficiant de ses services, dont elles laissent l'entretien à la charge de leur concitoyens !

C'est en milliards, 73 milliards pour l'année 2007 chiffre donné en juin 2008 dans le Monde, que se chiffre la perte de recettes pour l'Etat !

Les rmistes ne coutent que 6 milliards ... comme le rappelle un article paru sur actuchomage.org que je mets ci-dessous ! Mais je vous rassure, ils n'ont pas inventé les chiffres, vous pouvez en vérifier les sources dans les liens qui pointent sur des articles du Monde et du Figaro !

Lire également leur article concernant la fraude fiscale à mettre en parallèle, j'avais également fait un article à cette époque  de l'annonce de l'ouvertude de la chasse aux rmistes mettant en paralllèle les montants de cette fraude fiscale avec celles ridicules en comparaison de la fraude aux aides sociale La chasse au rmistes …

 

Et vous devriez quand même vous poser la question des raisons pour laquelle le plus grand nombre accepte et relaie cette inversion des rôles, stigmatisant comme profiteurs ceux que le système exclus et dont la grande majorité tentent seulement de survivre, et encensant les parasites que sont les castes supérieures de la société, seuls véritables profiteurs du système qui vampirisent littéralement la société et sont responsables de la misère de tous ! Mais le pourraient-ils sans l'active et bienveillante participation de la majorité ?




Niches fiscales : un gouffre de 73 milliards d’€
Jeudi, 05 Juin 2008

Ce ne sont pas 90 milliards d’€ par an mais plus de 110 qui échappent à nos finances publiques et restent, bien au chaud, dans les poches de contribuables fortunés.

Henry Morgenthau, ministre des Finances des Etats-Unis en 1937, écrivait : «Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. Trop de citoyens veulent la civilisation au rabais».

Dans notre article du 20 Mai intitulé «Les caisses sont vides» ? Voici pourquoi, on notait un manque à gagner pour l'Etat de quelque 40 milliards d’€ par an causé par la grande fraude fiscale et sociale (contre laquelle le gouvernement lutte avec mollesse, préférant se focaliser sur la petite fraude aux prestations sociales), et que le montant des pertes de recettes engendré par les niches fiscales a été évalué à 50 milliards d’€… en 2003.

Le nombre de ces niches, qui exonèrent de l'impôt une poignée d'individus aisés voire très aisés, est passé de 418 en 2003 à 486 actuellement, révèle ce matin le journal Le Monde. En cinq ans, leur coût a bondi de 50 milliards à 73 milliards d'€. Soit 27% des recettes fiscales nettes de l'Etat et 3,8% du PIB. Un vrai scandale.
Pire : parmi les 10.000 contribuables les plus riches en terme de revenu, 150 n'ont pas payé d'impôt ou ont obtenu une restitution du Trésor public alors que leur revenu fiscal de référence était en moyenne de l'ordre d'un million d'euros !

Pour comparaison, le budget annuel du ministère de la justice est de 6 milliards (tout comme celui du RMI) et celui de l'Education nationale - le plus imposant - de 60 milliards. Et on rappelle que, chaque année, le montant total des aides publiques versées aux entreprises est de 65 milliards d’€.

Et on se demande, une fois de plus, en France : Qui sont vraiment les plus «assistés» ???

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C
Je n'aime pas faire des généralités et mettre tout le monde dans le même sac, il y a des cons chez les patrons, 'en a aussi chez les salariés, y'en a chez les fonctionnaires, chez les enseignants enfin dans toutes la société, et le corporatisme est également partout, la seule grève qui a échappé à ça fut celle du 29 janvier, sinon, quand la SNCF fait grève, on ne voit pas les enseignants (ou autres) faire grève par solidarité. bisous et bonne nuit
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B
<br /> <br /> Il faut être capable de regarder la réalité telle qu'elle, indépendemment de soi. Personnellement, je ne juge pas les gens en fonction d'étiquettes arbitraires, mais individuellement en fonction<br /> de leurs comportements et relations aux autres, mais ne me définis pas non plus en fonction d'une quelconque étiquette.<br /> Moi c'est une chose, mais les autres ne sont pas moi. Je vais prendre un exemple. Au regard de ce que j'ai dit précédemment, le racisme m'est étranger, je le constate sans pouvoir comprendre<br /> qu'on soit aussi con ! Toutefois je constate la discrimination que subissent en France pas seulement les magrébins et les africains, mais les français d'origine magrébine ou africaine, un racisme<br /> d'autant plus rance, qu'il est nié et que ceux qui le dénoncent se font tout de suite taxer de faire dans la victimisation. A l'injustice que cette discrimination représente, s'ajoute celle de la<br /> négation de cette injustice. De ce fait il n'est pas étonnant que se développe au sein de ces populations un racisme inversé et du communautarisme, qui ne touche pas tout le monde, loin de là,<br /> mais qui est normal ! Et c'est la négation de ce racisme, qui là aussi ne touche pas touche pas tout le monde loin de là, qui fait que le problème augmente et qu'il peut être instrumentalisé ...<br /> parce que pour trouver une solution à un problème, il faut d'abord admettre le problème et chercher en comprendre les tenants et aboutissants.<br /> Ce que j'ai dit concernant les patrons et salariés, relève de constats similaires concernant le monde du travail. Si nous voulons que ça change, nous devons regarder ce qui est, chercher à<br /> comprendre comme ça fonctionne, et comment les gens fonctionnent ... que cette réalité  humaine et sociale soit déplaisante (si ce n'était pas le cas nous ne souhaiterions pas la changer) ne<br /> doit pas nous empêcher de la regarder telle qu'elle est.<br /> Cette catégorisation généralisée est un énorme problème, je suis bien d'accord, puisque cela signifie que personne (ou presque) ne voit en l'autre une personne, mais une chose abstraite revêtue<br /> d'une étiquette. Ce n'est pas seulement l'autre que l'on catégorise mais soi-même, c'est la base du corporatisme et communautarisme. Cette catégorisation est amplifiée par son utilisation par<br /> ceux détenant le pouvoir, pour diviser, mettre en conflit et donc régner.<br /> En parallèle, il n'y a plus aucun examen de ce qui se passe, des faits, de la réalité ...<br /> Par exemple, puisqu'on est en plein dedans,concernant les réformes Darcos dans les médias officiels, il n'y a quasiment aucune information sur le contenu, pas de réflexion sur l'école publique,<br /> sur les raisons de la baisse de qualité, etc... le débat, s'il n'y avait pas le net, et si une résistance avec des modalités différentes et inhabituelles ne pointait pas son nez, se limiterait à<br /> être pour ou contre la réforme, et pour ou contre les enseignants. Ce qui n'a absolument aucun sens ! Et on en est là pour tout !!!<br /> Dire qu'il ne faut pas faire d'amalgame, c'est vrai, mais ça ne change rien. Si on a en face, des "pervers" qui le font volontairement et instrumentalise ces amalgames pour semer la division, ce<br /> n'est même pas la peine de discuter. Mais pour la majorité des gens, ce n'est pas un acte conscient et délibéré, ça relvèvent d'automatismes, de représentations du monde inconscients. On ne peut<br /> défaire des automatistes et représentations inconscients, par la pensée et le raisonnement. Notre société accorde une valeur "supérieure" à la pensée qu'elle n'a pas et ce qui a permis cette<br /> dérive du langage, des mots, la manipulation par le discours, etc...  Nous sommes dans une socièté où le discours nie la réalité, refusant toute référence aux fait, et refusant qu'ils lui<br /> soient opposés, ce qui serait une atteinte à la "liberté de penser" ce qui perversion du langage oblige, a permis de bannir la réflexion et la recherche de compréhension au nom de la "liberté<br /> d'expression".<br /> Posé rapidement comme ça, je reconnais que ce n'est pas forcément très clair. Je suis fatiguée Charlotte ... Bises<br /> et à bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
C
Bonjour ma Béné, et je tiens à rappeler que ce ne sont ni  les TPE ni les PME/PMI qui bénéficient en priorité des largesses de l'état.J'ai relayé ton article, pour remettre les pendules à l'heure.Bisous ma Béné. 
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B
<br /> oui, ceci dit majoritairement (je n'ai pas dit tous !)  les dirigeants de ces PME/PMI, n'ont eu de cesse de réclamer la baisse du coût du travail, se considérant comme appartenant aux classes<br /> supérieures, et ont fortement contribué à la paupérisation de la population et la casse du droit du travail. Maintenant qu'ils s'aperçoivent que les castes dirigeantes n'ont rien à foutre que leurs<br /> entreprises survivent et qu'elles ne les considèrent pas comme faisant partie des leurs, mais qu'ils ne valent pas plus à leurs yeux que des rmistes ... ils commencent à hurler mais leurs<br /> revendications sont on ne peut plus corporatistes !<br /> Ce n'est pas nouveau. Si les artisans, commerçants et profesions libérales avaient des caisses différentes de celles des salariés, c'est que lorsque les régimes de sécu et retraite ont été mis en<br /> place, ils ont refusés d'être dans les mêmes caisses que ces ouvriers qu'ils méprisaient et auxquels ils se considéraient supérieurs ! Ce qui ne les a pas empêché de se plaindre plus tard et<br /> prétendre injuste qu'ils soient moins bien couverts que les salariés, etc...<br /> Ce sentiment d'être supérieur reste très répandu dans le patronat français, y compris le petit patronat, et il ne faut pas s'étonner de ce sentiment anti-patronat d'une grande partie de la<br /> population salariée et ouvrière. Ce clivage ne fait pas avancer les choses, mais ce n'est pas cette généralisation de la mise en taille sans recours des salariés (contre laquelle je n'entends<br /> aucune protestation de la part d'employeurs) qui va le résorber, au constraire il l'exacerbe.<br /> L'humanité est désespérante ... <br /> <br /> <br />
S
Merci, Bénédicte ! Grâce à cet article, on ne se le demande plus ! Mais on n'en est pas vraiment surpris...hélas !
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B
<br /> Oui ... <br /> <br /> <br />