Lodève au musée Fleury exposition Kisling jusqu'au 2 novembre

Publié le par benedicte

Exposition Moïse Kisling (1891-1953)

du 14 juin au 2 novembre 2008

au musée Fleury de Lodève
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(tableaux de Moïse Kisling pris sur le net ne faisant pas forcément partie de l'expo)


Empreintes
de
Jean-Marc Sroussi
v
idéo de l'inauguration


Vidéo : Lodève, exposition Kisling

Le concours de la municipalité, la personnalité de l'adjoint à la culture et l'opiniatreté de la conservatrice du musée Fleury, ont permis de présenter à Lodève une très grande partie de l'oeuvre du peintre Kisling pour une exposition qui se tiendra jusqu'au 2 novembre



Sur le site du Conseil Général
Exposition Kisling au musée Fleury de Lodève, du 14 juin au 2 novembre

La ville de Lodève et l'art sont intimement liés. En voici encore la preuve ! Rendez-vous au musée Fleury pour y découvrir, du 14 juin au 2 novembre 2008, l'exposition de soixante oeuvres du peintre Kisling (1891-1953).

D’origine polonaise, ce peintre juif s'installe à Paris en 1910. Il y rencontre les acteurs majeurs de l’avant-garde, Juan Gris et Picasso, puis Soutine et Modigliani. Dès 1912, son atelier à côté du jardin du Luxembourg devient le point de rendez-vous de nombreux artistes, peintres ou écrivains, dont Max Jacob, Cocteau, Radiguet... Au cours de sa vie, Kisling a participé à de très nombreuses expositions à l’étranger et à la plupart des Salons parisiens.

Pourtant, aucune exposition de musée français ne lui avait été réservée jusqu'à présent. La ville de Lodève est donc pionnière en la matière !
L'inauguration a eu lieu vendredi 13 juin, en présence d'André Vezinhet, président du Conseil général, député, Marie-Christine Bousquet, conseillère générale et maire de Lodève, Frédéric Roig, conseiller général, Hadj Madani, premier adjoint délégué à la culture et au patrimoine, Maïthé Vallès-Bled, conservatrice du musée Fleury...
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Sur le site de la communauté des communes du lodévois
Kisling un grand peintre

Kisling fait partie de ces artistes que notre époque a oubliés, voire écartés. Il n’est plus à la mode.
Pourtant, il fut l’un des principaux représentants de l’Ecole de Paris, et l’un des plus célèbres.
Son succès ne s’est pas démenti des années 1917 à 1940.

On a pu reprocher à Kisling le choix de sujets faciles et plaisants, -portraits et nus féminins notamment-, de célébrités de l’époque. Mais cela ne doit pas faire oublier le talent dont il a fait preuve, aussi bien de 1910 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale que dans sa période de maturité, entre les années 1930 et 1950.

Certes, il s’est éloigné de l’avant-garde au moment où elle s’orientait vers les prémisses de l’abstraction mais c’était pour mieux s’adonner à la discipline de la grande tradition, domptant ses dons naturels par «désir de perfectionner toujours et sans cesse son métier » selon Georges Charensol. Il a ainsi été l’un des tout premiers jeunes artistes français à réhabiliter la grande tradition picturale classique que nombre d’années d’académisme avaient discréditée, mettant en oeuvre ce que Jacqueline Munck résume ainsi : « la maîtrise du peintre, la sûreté de sa construction de l’image, et le contrôle constant de ses moyens ». ( ... )

 

Publié dans Agenda

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