Faut vraiment pas croire tout ce qu'on voit à la télé ...
Faut vraiment pas croire tout ce qu'on voit à la télé ...
Les Assises mises en scéne dans un téléfilm ... et un grand n'importe quoi en terme de fonctionnement réel que démonte allégrement Ciboulette qui a justement été juré d'assise ... à lire ci-dessous et sur son site !
Samedi 17 mai 2008
Le 7e juré, téléfilm primé : sérieux ?
Morte de rire devant mon poste de télévision hier soir. Et pourtant le sujet du téléfilm proposé par France 2 ne prêtait pas à rire ! Le 7e Juré, je vois trois étoiles sur le programme, je me dis c'est sûrement bien d'autant que le téléfim s'est vu auréolé de plusieurs prix :
- FIPA 2008 de la meilleure interprétation masculine pour Jean-Pierre Darroussin.
- Grand Prix de la Fiction unitaire au Festival international de la télévision de Luchon 2008.
- Prix d’interprétation féminine pour Isabelle Habiague au Festival international de la télévision de Luchon 2008.
Bref, voici le résumé de France 2
1962, dans une ville de province... Grégoire Duval, respectable pharmacien,assassine une jeune femme dans un moment de folie. Personne ne l’ayant vu commettre son crime, il décide de se taire et de reprendre normalement le cours de sa vie. Mais bientôt, un suspect est arrêté : Khader Boualam, le dernier amant de la victime, que plusieurs témoins ont vu sur les lieux du crime. Aux yeux de la bonne société de la ville, dont le racisme est exacerbé par la fin de la guerre en Algérie, l’ouvrier arabe fait figure de coupable idéal. Grégoire comprend que la situation est désespérée pour cet innocent que tout accuse, d’autant que ses amis notables réclament un procès exemplaire et espèrent déjà la punition suprême : la peine de mort. Ironie du destin, Grégoire Duval est nommé juré au procès de Khader Boualam, avec la charge de juger un crime qu’il a lui-même commis ...
Il est peut être possible que le code pénal ait changé depuis 1962. Je ne sais, mais une bonne âme me le signalera sans doute si c'est le cas.
Il se trouve que j'ai été jurée d'Assises, je peux donc un peu en parler.