Béziers : Cercle de silence à 18h ce soir et tous les derniers mardis du mois

Publié le par benedicte

Béziers : Cercle de silence à 18h ce soir et tous les derniers mardis du mois

Information reçue par mail, concernant une protestation/action de soutien concernant le traitement réservé aux étrangers sur notre territoire




Membres de l’ACTION CATHOLIQUE OUVRIERE de Béziers, inquiets et indignés du traitement infligé aux personnes sans papiers, invitons toutes les personnes, croyantes ou non, femmes et hommes de bonne volonté à un cercle de silence.

 

            Nous voulons manifester notre solidarité, appeler à une prise de conscience, et refuser que cela se fasse en notre nom.

 

Cercle de silence du mois d’avril : mardi 29 avril à 18h.

           

Parvis du  Théâtre

           

            Au nom du refus de la peur de l’autre nous relevons le défi qu’un vivre ensemble est possible.

 

            Au nom des valeurs de liberté, égalité, fraternité qui fondent le socle de nos sociétés démocratiques, nous demandons que cessent les arrestations arbitraires et les expulsions décidées au mépris de la considération de la vie privée et familiale des personnes.

 

            Au nom du respect de la dignité humaine, nous manifestons notre solidarité avec celles et ceux venus d’ailleurs qui luttent pour sauver leur vie ou pour assurer leurs besoins fondamentaux.

 

            Au nom de notre espérance en l’homme, nous faisons peuple avec les sans papiers et rejoignons dans notre silence celles et ceux, engagés au service des autres, acteurs, responsables, décideurs, afin que soient trouvées des solutions respectueuses de l’être humain et de ses droits fondamentaux. 

 

Venez nous rejoindre sur le parvis du théâtre tous les derniers mardi du mois de 18 à 19h.

 

Le cercle de silence de Béziers, à l’initiative de l’Action Catholique Ouvrière, auquel s’associent les Frères Franciscains de Béziers, la Pastorale des Migrants, le CCFD, les Clarisses de Béziers, le comité Oscar Roméro, se compose de citoyen(ne)s et de membres engagés au sein de mouvements, associations, organisations…

 

contact ACO 06 23 50 58 36

 


 


CELA SE PASSE ICI DANS L HERAULT

 

Mr Djilali B a été arrêté début avril à Montpellier et placé au Centre de rétention de Sète en vue de son expulsion imminente.

Agé de 65 ans, diabétique, et souffrant de séquelles liées à un accident du travail, Mr B avait entamé une grève de la faim afin de faire entendre « son droit d’homme ».

Pendant plus de vingt années passées en France, Mr B a travaillé régulièrement, et s’est acquitté de ses cotisations auprès de la Sécurité Sociale ce qui lui a permis de bénéficier d’une petite pension de retraite.

Après un séjour en Algérie pour prendre soin de sa mère malade, il est revenu en France au décès de cette dernière en 2000, et malgré ses demandes, n'est pas parvenu à faire régulariser sa situation.

Pourtant Mr B souhaite simplement vivre sa retraite auprès de son frère lui-même retraité, à Montpellier où ils résident tous les deux.

Hospitalisé depuis plusieurs jours à l’hôpital de Sète, Mr B était dans un état d’extrême faiblesse, sous perfusion, quand les policiers en faction devant sa chambre d'hôpital ont été rappelés 4 jours avant son expulsion !

Mr B va pouvoir rentrer chez lui à Montpellier où il devra effectuer de nouvelles démarches  auprès de la préfecture pour être régularisé.


La situation des centres de rétention

Les centres de rétention sont des lieux où sont enfermés les étrangers avant leur expulsion, non pas parce qu’ils ont commis un délit ou un crime, non pas parce qu’ils n’ont pas de papiers d’identité (passeport ou carte d’identité) mais simplement parce qu’ils n’ont pas  de titres de séjour.

De 12 jours la durée de l’enfermement est passée à 32 jours et une directive européenne envisage de la prolonger à 18 mois. De nouveaux centres sont ouverts, plus grands (Nîmes a une capacité de 140 places !). Des enfants sont maintenant enfermés (200 enfants ont été enfermés en 2007).

Comment gérer ces lieux dans le respect de la dignité des personnes ? Peut-on accepter que se banalise l’enfermement ?  Quels traumatismes psychologiques sur les enfants engendrent  la violence de l'enfermement et les expulsions? Quels retentissements sur nous tous ce traitement contraire au respect des droits fondamentaux des personnes ?





Voir sur les centres de rétentions pour information

CIMADE Béziers

Salle « LA COUR DES MIRACLES »
14 Rue de la Rotonde 34500 Béziers
Tél: 04 67 76 36 45
beziers@cimade.org

Publié dans Agenda

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