Les labos pharmaceutiques et les expérimentations (in)humaines de leurs docteurs Mengele ...
Les labos pharmaceutiques et les expérimentations (in)humaines de leurs docteurs Mengele ...
MISE A JOUR : 19 avril AJOUT ARTICLE sur les enfants du Nigéria cités dans la vidéo
La réalité de l'industrie chimico-pharmaceutique est bien loin du discours officiel, prétendant que sans leurs recherches vous seriez en danger de mort, et qu'ils travaillent pour votre bien-être et votre santé.
Ces industries travaille uniquement en vue d'accroître leurs profits, et cet accroissement ne peut se faire que si le nombre de personnes malades ne cessent de croître, ou en prétendant maladies ce qui ne l'est pas ... s'il y a bien un secteur pour lequel une humanité en bonne santé est un cauchemar ... c'est celui-là !
Les tests sur les animaux sont sans valeur, il faut impérativement des cobayes humains pour en terminer l'élaboration, avant les protocoles de tests "officiels". Les labos expérimentent sur les êtres humains hors de tout contrôle, sur les populations d'Afrique et ailleurs, mais également chez nous prenant leurs coabyes dans les couches les plus pauvres de la société, et beaucoup sont des enfants. Bien entendu tous ces cobayes, le sont à leur insu, et à l'insu de leur famille quand il s'agit d'enfants !
Il ne s'agit pas de dérives isolées, mais bien du fonctionnement normal et généralisé de cette industrie. N'oubliez pas que Sanofi c'est à la fois les médicaments, les pesticides et les OGM !
Les labos pharmaceutiques sont dirigés par des personnes sans conscience et sans âme, et emploient des personnes qui en sont tout aussi dépourvues parmi lesquelles des médecins qui peuvent être considérés comme les héritiers de ceux du IIIème Reich !
Ci-dessous deux reportages, un sur les enfants cobayes du Nigéria, le second sur les 23000 enfants de cobayes de New-York, pris dans les foyers de l'assistance publique de la ville, suivi de l'article de Carlo Revelli, publié sur Agoravox sur le second sujet qui a été fort peu médiatisé, et ajout d'un article du Monde de juillet 2007 concernant le procès fait à Pfizer concernant les enfants du Nigéria.
Et pourtant 23000 enfants d'un coup, comment peut-on fermer les yeux ? A-ton peur de faire face à la monstruosité que ça représente et à toutes les questions que cela ne peut immanquablement engendrer ?
VIDEOS
Les enfants cobaye du Nigéria
Enfants cobayes au Nigeria?-Reportage-FRANCE24 envoyé par FRANCE_24
En 1996, une épidémie de méningite ravage le nord du Nigeria. Le géant pharmaceutique Pfizer vient alors y expérimenter un médicament en dernière phase de test. Il est aujourd'hui accusé d'avoir tué 11 enfants et paralysé une centaine d'autres.
23.000 enfants cobayes à New-York qui n’intéressent personne
Scandale des enfants cobayes NY Partie 1/2 et Partie 2/2 envoyé par maracouja972
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable nouveauté (les faits remontent à fin 2004), je reste toujours fasciné qu’un scandale d’une telle ampleur reste confiné à quelques rares articles ou émissions... Cela est tellement gros qu’on a l’impression qu’il s’agit d’un canular de très mauvais goût. Malheureusement ce n’est pas le cas.(...) Carlo Revelli
AVERTISSEMENT : METTRE LE VOLUME DU PC AU MAXIMUM, bande son extrêmement faible !
23.000 enfants cobayes à New-York qui n’intéressent personne
Carlo Revelli (son site) lundi 20 juin 2005
Depuis plusieurs années, plus de 23.000 bébés et enfants issus de familles pauvres, essentiellement d’origine noire ou hispanique, ont été retirés à leurs mères malades (souvent droguées et séropositives) pour être placés dans un centre d’accueil de l’assistance publique.
Le but de l’opération est de les faire participer, en tant que cobayes, à un programme d’essais sur des médicaments expérimentaux contre le HIV à des doses plus élevées que la posologie normale. Selon certains témoins, la séropositivité de tous les enfants n’est pas toujours médicalement prouvée. Par ailleurs, puisque les enfants sont soit abandonnés, soit retirés à leurs parents, soit orphelins, les tests sont réalisés sans aucun consentement légal d’un quelconque tuteur. Ou plus précisément, le tuteur légal est dans ce cas le centre d’accueil public...
Tout ceci ne se passe pas de manière cachée dans un bidonville du tiers monde mais en plein cœur de New York, dans des centres d’accueil qui ont reçu tous les accords de l’administration publique (ACS et ICS) et qui sont sponsorisés par le NIH (National Institute of Health) ainsi que par des laboratoires pharmaceutiques comme GlaxoSmith-Kline, Pfizer, Abbott...
De nombreux témoignages relatent les cas d’enfants meurtris, drogués, transpercés par des sondes gastriques quand ils refusent de prendre les médicaments imposés et qui décèdent parfois dans des conditions inhumaines. L’ordre médical a défendu ces essais en soutenant qu’ils permettaient à ces enfants de bénéficier d’une thérapie de pointe à laquelle ils n’auraient pas pu avoir accès normalement...
En dehors du scandale de toute cette histoire, qui peut-être n’est pas encore totalement prouvée à 100%, pourquoi pratiquement personne n’en parle ? Pourquoi tous ceux à qui je raconte ces faits n’y croient pas ? Et si pour une raison ou une autre tout ceci était uniquement une manipulation, pourquoi personne n’essaie de la démonter une fois pour toutes ? Pourquoi ne préfère-t-on pas enquêter en profondeur sur ce phénomène, et mettre plutôt en avant dans nos médias, d’autres faits, certes graves, mais presque risibles en comparaison ? J’aimerais bien connaître combien de minutes ont été consacrées à ce scandale par rapport aux centaines d’heures consacrées par exemple à la libération de tel ou tel otage, aux galipettes de tel ou tel président, à la profanation de tel ou tel monument. Tous ces exemples sont certes importants et doivent être commentés dans nos médias mais peut-être faudrait-il un jour aussi pouvoir faire un peu mieux la part des choses... Même sur Internet, le poids d’une telle affaire est ridicule par rapport au reste. Tapez sur Google "Guinea Pig Kids" (littéralement "enfants cobayes", l’expression associée à ce scandale).
Vous obtiendrez moins de 800 résultats ce qui constitue à l’échelle Internet une infime gouttelette d’eau, d’autant plus que la plupart des pages sont issues de forums de discussion, de blogs ou de pages personnelles. Comparez ensuite avec les centaines de milliers de pages consacrées à n’importe quel sujet qui fait la une de vous journaux. Le ratio que l’on trouve varie en moyenne de 1 à 10.000. Pour une page consacrée aux enfants cobayes ont en trouve plus de 10.000 consacrés à des sujets biens moins graves. Est-ce vraiment raisonnable ?
Cela étant dit, si le scandale a pu éclater c’est grâce au reportage diffusé par la BBC le 30 novembre 2004 intitulé justement Guinea Pig Kids. Voir également, le reportage vidéo de Democracy Now au sujet de l’enquête de la BBC.
Quelques mois auparavant, un article du journal britannique The Observer indiquait bien que la plupart de ces essais visaient à tester la "toxicité" des médications contre le SIDA : "l’un d’entre eux consistait à administrer en une seule prise un cocktail fortement dosé et composé de 7 substances à des enfants de 4 ans. Un autre test observait les réactions de bébés de 6 mois auxquels on avait donné une double dose de vaccin contre la rougeole".
Plus récemment, il faut aussi signaler des reportages de la Télévision Suisse Romande et ainsi que celui de Canal Plus dans Lundi Investigation du 23/05/2005 (voir la vidéo en fin d’article).
La presse francophone "papier" en revanche est restée bien discrète comme le montre le site Pressed (une base de données qui archive la plupart des journaux francophones). La grande majorité des quotidiens ont ignoré la question et les rares à l’avoir prise en considération l’ont fait de manière très factuelle : 8 lignes dans Ouest France du samedi 7 mai 2005, 241 mots dans Libération du même jour. Idem pour Nice Matin du 6 mai 2005.
Dans un domaine assez proche, en 2002 un journaliste de France 3 avait écrit un ouvrage sur les enfants cobayes atteints de cancer. L’auteur avait enquêté sur le fonctionnement des services de cancérologie de l’enfant. Les essais thérapeutiques "randomisés" consistant à donner aux malades un traitement tiré au sort, étaient devenus une règle presque inéluctable dans nos hôpitaux. Qui a déjà entendu parler de ce livre ? Trois ans après sa publication qu’est ce qui a changé ? Encore un sujet qui n’intéresse personne !
Sur Madinin'Art sociologie culturelle
Nigeria : le procès des tests de médicaments sur des enfants
Morts sous antibiotique
Le laboratoire Pfizer est-il allé trop loin ? A-t-il testé en 1996 son nouvel antibiotique, le Trovan, sur des enfants nigérians en mettant leur santé en danger ? Dans une enquête, le Washington Post évoquait la mort de onze d'entre eux, " tandis que d'autres souffrent de handicaps liés à la méningite comme la surdité et la cécité ". C'est en tout cas l'accusation que portent les autorités nigérianes, qui réclament au numéro un mondial de l'industrie pharmaceutique 5,1 milliards d'euros de dommages-intérêts.
La Cour suprême du Nigeria devait examiner, vendredi 20 juillet, ce lourd dossier qui fait penser à La Constance du jardinier, le roman de John Le Carré.
Nigeria contre laboratoire Pfizer : cette affaire-là se présente comme un précipité de tous les maux de l'Afrique - épidémie, pauvreté, corruption - et des angoisses de notre planète mondialisée - déséquilibre Nord-Sud, rapport de forces entre Etats et firmes multinationales. A première vue pourtant, les procès intentés par l'Etat de Kano (Nigeria), puis par l'Etat fédéral nigérian lui-même, contre Pfizer, numéro un mondial de l'industrie pharmaceutique, soulèvent une question tragiquement simple : le géant américain du médicament a-t-il, sous prétexte d'accélérer les essais du Trovan, un nouvel antibiotique financièrement prometteur, mis en danger la vie, voire provoqué la mort d'enfants nigérians en 1996 ?
Le dossier judiciaire fédéral, le premier du genre en Afrique, doit être examiné vendredi 20 juillet, à Abuja, la capitale du Nigeria, par la Cour suprême du pays. Les juges examineront la validité de la procédure et fixeront éventuellement un calendrier d'audiences. L'Etat nigérian réclame rien moins que 7 milliards de dollars (5,1 milliards d'euros) de dommages-intérêts dans ce procès civil doublé d'une action pénale pour " faux ", " possession de substance illégale " et " exercice illégal de la médecine ". Il reproche au laboratoire d'avoir mené une expérimentation irrégulière ayant conduit au décès d'enfants ou à de graves atteintes cérébrales. La plainte soutient que les familles n'ont pas donné leur consentement et que le médicament était " impropre à l'usage sur l'homme ". Ce que Pfizer dément vigoureusement, assurant que l'essai a été conduit en plein accord avec les autorités, dans le respect des règles éthiques et de sécurité.
Tout commence en avril 1996 dans la torpeur fétide de l'Infectious Disease Hospital de Kano, capitale du nord du Nigeria. A une terrible épidémie de méningite, maladie rapidement mortelle, s'ajoutent les ravages du choléra et de la rougeole. Une quarantaine de volontaires de Médecins sans frontières (MSF) vaccinent et soignent à tour de bras.
Surchargé, l'hôpital de Kano, 650 lits en théorie, peine à faire face à l'afflux de malades. " Chaleur extrême, problèmes d'hygiène, d'eau, manque de lits et de bras ", résume pudiquement Karin De Jonge, une infirmière néerlandaise à l'époque coordonnatrice pour MSF-Belgique à Kano, qui se rappelle avoir travaillé " sept jours sur sept, à 100 %, dans des conditions loin d'être idéales ". L'équipe de Pfizer et son Trovan font irruption dans cette atmosphère bouillonnante. " Ils nous ont expliqué ce qu'ils faisaient, ils étaient corrects. Mais l'heure n'était pas à s'asseoir pour discuter d'un essai clinique ", poursuit l'infirmière. La tension croît lorsque l'hôpital requiert une unité de soins et du personnel pour les besoins de l'expérimentation. " Nous étions au pic de l'épidémie et nous avions besoin de toutes les énergies, de tous les lits, témoigne l'ancienne volontaire. C'est important de faire des expérimentations, mais là, ce n'était vraiment pas le moment ! J'ai ressenti de la colère. Il y avait trop d'incohérence. "
" On se marchait sur les pieds, confirme Evariste Lodi, un médecin belge chargé par MSF du suivi des malades à Kano, qui se souvient d'avoir vu arriver " l'équipe de Pfizer accompagnée d'un professeur nigérian mandaté par le gouvernement. Il utilisait des aiguilles ordinaires pour faire des ponctions lombaires à des enfants ". D'autres éléments l'avaient " choqué " : " A cause de leur expérimentation, tous les malades n'avaient pas droit au même traitement - une centaine était traitée au Trovan, cent autres recevaient un antibiotique différent - . Le médecin local était sans cesse derrière nous pour obtenir des statistiques, car il voulait absolument signer une publication. Pour lui, affirme le docteur Lodi, ce n'était pas la santé des malades qui comptait, mais l'essai pharmaceutique. "
Le monde n'aurait sans doute jamais frémi du bilan de cette épidémie - 15 800 morts dans dix pays d'Afrique - et encore moins des affres des médecins de Kano, si l'affaire n'avait pas fait les gros titres du Washington Post le 17 décembre 2000. Sous le titre : " Les chasseurs de corps. La multiplication des essais de médicaments met en balance les profits et les vies ". Ce jour-là, l'affaire Pfizer fait l'objet du premier de six très longs articles, fruits d'une année entière de minutieuses enquêtes. Retentissante, la série dénonce " un système d'essais cliniques en pleine expansion, peu réglementé et dominé par des intérêts privés ". " Des patients déshérités, peu éduqués, sont parfois l'objet de tests sans comprendre qu'ils servent de cobayes, écrit le journaliste Joe Stephens. Des laboratoires pharmaceutiques américains rémunèrent des médecins pour effectuer des tests sur des milliers d'êtres humains dans le tiers-monde et en Europe de l'Est. " Ceci pour accélérer la mise sur le marché de médicaments qui " seront principalement vendus aux malades des pays riches ".
A Kano, en 1996, révèle le Washington Post, sur les 198 enfants souffrant de méningite concernés par l'essai du Trovan, " 11 sont morts, tandis que d'autres souffrent de handicaps liés à la méningite comme la surdité ou la cécité ". L'enquête n'établit nullement un lien général entre la prise de l'antibiotique testé et des décès. Mais elle met en exergue le cas de deux enfants. Agés de 7 et 10 ans, ils avaient continué d'être traités au Trovan alors que leur état déclinait. En pareil cas, un traitement alternatif est normalement tenté.
Dès cette époque, Pfizer, cité par le Washington Post, faisait état de résultats positifs et précisait que l'essai du Trovan avait été validé par un comité d'éthique nigérian. Pfizer rétorquait aux allégations du journal selon lesquelles la firme, pressée d'obtenir une autorisation de mise sur le marché de la forme orale du Trovan, y compris sur les enfants, avait affrété un DC9 spécial pour dépêcher une équipe à Kano. Le laboratoire affirmait que le choix d'un essai sur la méningite, maladie qui touche essentiellement les pays pauvres, démontre l'objectif philanthropique de l'opération. A nouveau aujourd'hui, à l'approche du procès nigérian, Pfizer affirme que le Trovan avait déjà été testé sur 5 000 personnes et que le nombre de morts parmi les enfants de Kano, auquel le nouveau médicament avait été administré - cinq sur une centaine -, est quasiment équivalent au nombre de décès dans l'échantillon comparatif - six sur une centaine. " L'étude sur Trovan a permis de sauver des vies ", assure le laboratoire. La carrière postérieure du Trovan, dont Pfizer espérait 1 milliard de dollars de profit par an, allait pourtant confirmer les soupçons. L'autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, finalement accordée en 1997, a été assortie d'une interdiction aux enfants. En Europe, le Trovan n'a jamais été autorisé. Aux Etats-Unis, son usage a été restreint en 1999 après qu'il a été associé à de sévères affections du foie et à des décès. Entre-temps, il était devenu l'un des antibiotiques les plus prescrits outre-Atlantique.
Dans le sillage de l'enquête du Washington Post, des familles de victimes nigérianes tentèrent un procès civil en 2001 aux Etats-Unis. Elles furent déboutées en 2005. Un document capital, demeuré introuvable, leur manquait. Daté de 2001 et rédigé par des experts nigérians, il fut publié, toujours dans le Washington Post en mai 2006. Son contenu, accablant, a ouvert la voie aux actuels procès. Le panel de médecins concluait que Pfizer n'avait obtenu ni autorisation du Nigeria, ni accord formel des familles. Il a établi que la forme orale du Trovan n'avait jamais été testée auparavant sur des enfants atteints de méningite.
Pourquoi ce document officiel nigérian est-il resté dans les tiroirs ? La réponse tient sans doute dans le niveau de corruption qui sévit au Nigeria. Le rapport révélait ainsi qu'un médecin nigérian avait rédigé une lettre antidatée certifiant que l'expérimentation du Trovan avait été approuvée par un comité d'éthique. Pfizer a reconnu que cette lettre était " incorrecte " et exprimé ses " regrets ". La firme assure qu'au moment des faits, elle était convaincue d'avoir suivi la procédure adéquate.
Un autre événement, littéraire celui-là, allait donner un vaste écho à la problématique des essais de médicaments en Afrique. Publié en décembre 2000, porté à l'écran en 2005, La Constance du jardinier, de John Le Carré, dénonce avec violence l'exploitation du tiers-monde par l'industrie pharmaceutique. Le roman met en scène une firme multinationale capable de tuer pour protéger le secret d'essais thérapeutiques scandaleux.
L'émotion et la révolte suscitées par ce livre et ce film ont rendu l'opinion encore plus réceptive à l'affaire de Kano. Elles ne devraient cependant pas accréditer l'idée selon laquelle tout essai thérapeutique est à bannir dans les pays pauvres, estime Jean-Hervé Bradol. Le président de MSF voit dans " les revendications financières excessives du Nigeria ", le danger de dissuader les laboratoires de poursuivre des essais dont l'Afrique a besoin. Sur les 1 556 nouveaux médicaments mis sur le marché entre 1975 et 2004, explique-t-il, seuls vingt concernent des maladies parasitaires ou infectieuses qui tuent chaque année 15 millions de personnes dans les pays pauvres.
A Kano, l'affaire du Trovan a généré de nombreuses rumeurs. Pendant des années, des pans entiers de la population ont refusé la vaccination antipolio, accusée de transmettre le sida ou de rendre stérile. Des prêcheurs musulmans, eux, ont vu dans l'expérience de Pfizer la preuve d'un complot ourdi par les Etats-Unis.
Philippe Bernard
© Le Monde 21/07/07