Lycée Gustave Eiffel (Gagny 93) : charge violente de la police d'un blocus pacifique des lycéens ...
Serait-ce les premières expérimentations en vue de tranformer le rôle de la police et de tester sa capacité à obéir aux ordres quels qu'ils soient ? Parce que faire charger avec des lacrymos et des flash-balls le blocus pacifique d'un lycée, alors que la police municipale était là et sans qu'une quelconque demande ait été faite ni par le proviseur, par la mairie, tout se passant parfaitement dans le calme, pour les faire charger par une brigade départementale suréquipée ... ça ressemble à un exercice pour disperser une manifestation par une police aux ordres d'un état totalitaire, d'une dictature, n'ayant pas pour objectif d'assurer la sécurité de la population et la lutte contre la criminalité, mais d'être une politice militaire dirigée contre la population pour permettre à une caste de se maintenir en place par la répression par le violence de toute contestation !
Toutefois et bien que les médias ne parlent pas de la question, un grand nombres d'établissements scolaires en France, font l'objet de grèves ou manifestations d'élèves, enseignants et/ou parents d'élèves ... faites une recherche sur le net, la grogne est partout. Les suppression de postes concernent les enseignants mais également des postes de CPE, achève la médecine scolaire, etc... les dégâts vont des maternelles aux lycées ! Il semblerait que la mobilisation ait tendance à monter que diminuer tout cela dans un silence médiatique assourdissant ...
le blog bavures-a-gustave bavures-a-gustave.skyrock.com créé suite aux incidents la moblisation continue
le site de la FCPE 93 Gagny http://gagnyfcpe93.org/ donc des parents d'élèves
Oui autant donner la parole à ceux qui sont concernés et qui étaient là !
Lycée Gustave Eiffel blocus du 29.03.08 | ||
| coZop Josey Wales - 1er avril Reportage blocus gustave eiffel 31 mars Un résumé de la matinée du mardi 31 mars. Ces lycéens sont-ils des casseurs ou des jeunes "qui apprennent leur metier de citoyen, qui apprennent la démocratie" (dixit le proviseur du lycée) ? Je vous laisse en juger. |

Jeunes manifestants gazés Jeudi 3 avril 2008
Hé oui, il faut bien s'inspirer de la Russie ou de la Chine pour maintenir des jeunes qui manifestent devant leur établissement scolaire. Je ne sais pas où ils vont pécher les CRS. Mais bon, braves types, bon boulot. (....)
LE PARISIEN
Dans l'Essonne, ça chauffe à Bondoufle et Palaiseau. Des incidents ont éclaté à Bondoufle où le ton est monté entre des lycéens qui bloquaient leur établissement et des CRS. Alors que plusieurs centaines d'élèves se trouvaient devant le lycée François Truffaut, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes. Des manifestants auraient été malmenés. Certains parents ont fait part de leur indignation à la gendarmerie locale. A Palaiseau, une course-poursuite entre des élèves d'un lycée professionnel et des CRS s'est engagée dans les rues de la ville.
Les Hauts-de-Seine sur les Champs. Plusieurs centaines de lycéens ont manifesté dans le calme sur les Champs-Elysées. Selon la Fidl, il s'agit d'un groupe venu de plusieurs établissements des Hauts-de-Seine.
voila comment on reprime une manifestation en democratie sarkozyenne !
Lundi 31 mars 2008
Alors l'empereur quand on est pas d'accord avec toi voila ce que tu fais !
Un lycée débloqué à coup de gaz lacrymogènes
Samedi, au lycée Gustave Eiffel de Gagny, en Seine Saint-Denis, des lycéens ont organisé un blocus de leur établissement, pour protester contre la suppression de postes de professeurs. Les CRS ont brisé leur action, en recourant à des gaz lacrymogènes. Les lycéens dénoncent d'autres violences. Sur cette vidéo, la personne qui s'interpose les bras écartés devant les Brigades départementales est un professeur:
Voici le témoignage d'enseignants présents ce samedi matin, Micheline Desponds et Stéphanie Jourdain:
"Ce matin, vers 7h30, quelques élèves ont démarré un blocus du lycée. Le nombre d'élèves massés chemin de la Renardière a augmenté jusqu'à 8h30. Ce blocus laissait, plus ou moins, passer les professeurs et les élèves souhaitant aller en cours. Des policiers de la ville de Gagny étaient présents. Vers 8h45, des professeurs ont pu discuter avec les élèves, leur proposant la tenue d'une AG lundi.
Vers 9h15, une deuxième brigade est arrivée (brigade départementale de sécurité). Ces policiers étaient casqués, armés (flash-ball et gaz lacrymogène). Ils ont directement chargé, en remontant le chemin de la Renardière afin de dissoudre le blocus ce qui a entraîné un mouvement de panique des élèves refluant vers le lycée. Il y a eu plusieurs allers et retours, plusieurs charges consécutives. De nombreux élèves ont été aspergés de gaz, un professeur a été molesté, des élèves ont reçu des flash-ball. Les pompiers ont dû intervenir. Un élève a été arrêté.
Tout ce ceci en dépit de la présence du proviseur et de quelques professeurs qui se sont interposés pour calmer la situation; ce qui était difficile compte-tenu de la violence des propos tenus par les membres de la brigade.
Vers 10h00, des professeurs ont réussi à convaincre les élèves de tous rentrer dans le lycée, tandis que la brigade se retirait. Une AG s'est tenue, sur les marches de l'escalier, à la suite de laquelle les élèves sont rentrés chez eux. Tous les présents ont été particulièrement choqués par la violence de cette répression injustifiée.
Les professeurs se sont réunis, en présence de quelques parents et élèves. Il a été décidé que les professeurs soient présents et se réunissent au lycée lundi dès 7h30. Des parents seront présents aussi.
M. le maire (et un adjoint) ainsi que l'inspecteur d'académie sont arrivés au lycée. La réunion s'est poursuivie en leur présence. A l'issue de cette réunion M. le proviseur et M. le proviseur adjoint se rendaient au commissariat pour récupérer notre élève."
Les televisions d'etat bien sur libre n'ont absolument jamais parler de cet action des policiers ! La revolte n'a jamlasi ete aussi proche ras le bol de la voix du General de Gaulle ! ah non c'est vrai on a avancer de 40 ans ... Avancé ? pas si sur !

Les lycées toujours sous tension
Marie-Pierre Bologna - mardi 01 avril 2008 |
Protestation de parents à Gagny, blocage de la circulation à Saint-Ouen : la grogne contre les suppressions de postes continue dans le département.
Gagny : les parents dénoncent l'intervention de la police
DES PARENTS d'élèves particulièrement en colère se sont rassemblés hier matin devant les grilles du lycée Gustave-Eiffel à Gagny pour protester contre une intervention policière « disproportionnée ». Samedi matin, le blocus organisé par une centaine d'élèves a dégénéré. De nombreux adolescents de lycées voisins sont venus grossir les rangs des manifestants. Des pierres ont été lancées contre la dizaine de policiers du commissariat de Gagny, qui ont immédiatement appelé des renforts.
Un enseignant matraqué
Dans la petite impasse, au milieu des pavillons, une brigade spéciale d'une vingtaine d'hommes du commissariat de Bobigny, casqués, armés de flash-balls et de bombes lacrymogènes, est intervenue. « Du jamais-vu dans ce lycée ! Ils ont lancé des lacrymogènes jusque dans l'établissement », s'insurge un enseignant d'arts plastiques.
Un de ses collègues menaçait hier de porter plainte après avoir reçu des coups de matraque. Un élève de seconde qui a insulté les policiers a été interpellé pour être relâché à 19 heures. « C'est deux poids deux mesures ! Ma fille est rentrée terrifiée à la maison. Un policier l'a menacée de son flash-ball en lui demandant où elle allait », témoigne une autre maman. L'adjoint du proviseur, qui a reçu les familles dans la foulée des incidents, en présence de l'inspecteur d'académie, Marc Bablet, distribuait un tract hier matin appelant « à ne pas répondre à la violence par la violence ».
La mobilisation des parents s'est passée dans le calme, mais il n'y a pas eu classe hier au lycée. Aujourd'hui, les élèves promettent de poursuivre leur mouvement de protestation contre les suppressions de postes annoncées. ( ... )