G.Frêche et N.Sarkozy : même combat ... nous n'avons pas les mêmes valeurs !
C'était pour parodier la pub, je ne parlerais qu'en mon nom : je n'ai pas les mêmes valeurs que ces personnes, c'est clair !
Voter Frêche, c'est comme voter Sarkozy, c'est voter pour un ego hypertrophié en syndrome de toute puissance, d'ailleurs il clame lui-même dans le Midi-Libre (voir articles ci-dessous) qu'il lui ressemble comme une goutte d'eau ...
Des comportements caricaturaux de petites frappes qui se croient sorties de la cuisse de Jupiter ... la vulgarité, la veulerie, l'arrogance, le mépris, l'agression gratuite de l'autre cesseraient d'être des défauts ou délits condamnables pour se transformer en qualités respectables lorsqu'on possède l'argent et le pouvoir ? NON !
Un président qui méprise et insulte ses concitoyens, doit s'attendre a être méprisé et insulté à son tour par ceux-ci, il ne faudrait pas demander au peuple d'être plus royaliste que le roi !
Le côté assez hilarant, malgré tout, c'est que ces personnes prétendent être supérieures et être l'élite de la nation. Or elles réclament comme un droit, de se comporter comme toute le monde, mais en réalité comme le beauf imbibé du café du commerce à l'heure de l'apéro ou la petite frappe de quartier, ce qui donne une idée de l'image qu'elles se font du peuple, c'est à dire de nous tous ! Se rendent-ils compte de ce que ce discours implique ? Le citoyen lambda en est-il conscient et saura-t'il en déduire les conclusions qui s'imposent ? ... le temps seul le dira !
Quand à la perversion du langage je relèverais seulementqu'insulter l'autre relève de leur liberté de pensée ou d'expression, qui ne saurait être contestée sans être une diffamation caractérisée à leur encontre ou un comportement faciste. Bref on est en permanence dans cette inversion de polarité où l'opposition au despotisme est qualifiée de totalitarisme, la défense de l'abus de pouvoir déguisée en défense de la liberté d'expression ou de pensée. Cette confusion entretenue permet toutes les dérives et de les justifier ensuite ... ça commence à bien faire.
Il ne faut pas confondre respect de l'autre et soumission à l'autorité. La soumission à l'autorité est le propre d'un régime de caste et d'asservissement, c'est ce que l'on demande à un serf ou un esclave, ce que la plupart des gens demandent à leur chien ... ça ne saurait être demandé à un être libre, une démocratie ne peut exister que si le respect est du par tous à tout un chacun ... et sans aucun culte de la personnalité aurait rajouté Einstein.
Ceux qui ont la prétention de gérer les affaires publiques doivent donner l'exemple, au même titre qu'il est demandé aux enseignants de le donner à leur élèves et aux parents à leurs enfants ... ce n'est pas discutable !
Il est légitime de leur demander de rendre des comptes à ce sujet, rien ne peut justifier le manquement à ce devoir d'exemple et de respect de l'autre lorsqu'ils sont dans l'exercice de leur fonctions, s'ils ne sont pas capable de faire preuve de mesure dans ce cadre et contrôler leurs humeurs, c'est qu'ils n'ont ni les aptitudes et ni les compétences requises par les fonctions qu'ils occupent.
Il ne s'agit pas d'appliquer une tolérance zéro (quoique certains mériteraient qu'on leur applique ce qu'ils ont l'outrecuidance de préconiser pour les autres), un écart isolé d'un élu peut-être excusable, selon les circonstances, si l'intéressé reconnaît de lui-même son erreur, s'en excuse et s'explique auprès de la ou les personnes qui en ont fait les frais. Tout le monde fait des erreurs et est susceptible d'en faire, en être conscient permet d'en apprendre à condition de les reconnaître pour telles et de ne pas prétendre les justifier. C'est la justification qui est inacceptable, et c'est à cette justification qu'une tolérance zéro peut et doit être appliquée, non à l'erreur. Concernant Sarkozy et Frêche ce ne sont pas des erreurs ... et toute complaisance ou tolérance à ce sujet est coupable.
Lorsqu'on exerce des fonctions publiques et que l'on intervient à ce titre, on cesse d'être pendant ce laps de temps une personne privée et de ce fait on ne saurait se retrancher derrière la liberté d'expression ou de pensée pour utiliser cette position publique pour humilier, stigmatiser ou agresser une personne ou une catégorie de personnes en toute impunité et encore moins revendiquer comme un droit de le faire.
A moins de vouloir implanter dans l'esprit de tous que la violence psychologique ou physique pour imposer son bon vouloir à l'autre est le seul mode de relation à l'autre, il serait dangereux de laisser ces nains intérieurs, incapables d'avoir un autre type de relation avec leurs semblables, propager l'idée qu'il s'agirait d'un relationnel normal.
Allez expliquer aux jeunes ensuite que pour des comportemens et propos similaires, quand c'est Sarkozy et Frêche c'est de la liberté d'expression et quand c'est eux, une incivilité inadmissible et un comportement de sauvages ...
Édition du mercredi 27 février 2008 - Politique - par Jean-Pierre Lacan
Frêche : « Sarkozy me ressemble comme une goutte d'eau »
« Sarkozy me ressemble comme une goutte d'eau... Il lui arrive ce qui m'est arrivé. Il fait un discours intelligent au Salon de l'Agriculture puis il dit à un mec : "ferme ta gueule connard"... Moi, dans la vie courante, je trouve ça plutôt sympathique... Vous avez vu le truc : ça passe en boucle sur toutes les télés, les radios (...) Mon Dieu, mais Sarkozy ne mérite ni cet honneur ni cette indignité ». A ceci près qu'il ne rapporte pas les propos exacts de Nicolas Sarkozy, Georges Frêche connaît bien le sujet dont il parle. Lui qui le 11 février 2006 s’était emporté à l’adresse de plusieurs harkis, les traitant de « sous-hommes », n'a pas fini de payer le prix de ce dérapage. Et ce même si la justice l'a blanchi en appel.
Lundi soir, alors qu'il intervenait dans la ZUP de l'Ile de Thau à Sète, lors d'une réunion de soutien à la liste socialiste, le président de la Région a été interrompu par un jeune homme qui le traitait de « raciste ». Hier encore, Georges Frêche a servi d'argument au secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, qui répliquait aux attaques dont Nicolas Sarkozy a été l'objet de la part de Ségolène Royal.
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Édition du jeudi 28 février 2008 - Polémique - par Jean-Pierre Lacan
Frêche : « On fait à Sarko un procès fasciste »
Lundi à Sète, Frêche avait estimé que Sarkozy lui ressemblait comme une goutte d'eau après le dérapage présidentiel au salon de l'agriculture.
« Le procès qu'on fait à Sarko est un procès fasciste ». En déplacement hier à Clermont-l'Hérault dans le cadre de la campagne des municipales, Georges Frêche est allé un peu plus loin encore dans son plaidoyer en faveur du président de la République après son dérapage verbal au salon de l'agriculture (Midi Libre d'hier). Le président divers gauche de la région Languedoc-Roussillon a fait référence, cette fois, à ce qu’il est coutume d’appeler l'affaire des « sous hommes », terme qu'il avait utilisé, en février 2006, pour apostropher des membres de la communauté harkie de Montpellier. « Maintenant, on ne peut plus rien dire. J'engueule deux mecs et, aussitôt, on me fait porter tous les péchés du monde », a-t-il résumé avant d'élargir son propos : « On vit dans une société de merde, pré fascisante. Le procès qu'on fait à Sarko est un procès fasciste ».
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