Montpellier aujourdhui 17h : débat sur la justice commerciale (programme et communiqué)
Voir aussi l'article précédent à propos des organisateurs et participants
«Salle RABELAIS » 27 brd SARRAIL, à MONTPELLIER
En présence de :
- Bernard BOESPLUG, réalisateur du film « Le tribunal des marchands »
- François COLCOMBET, président de la Commission d’Enquête Parlementaire sur les Tribunaux de Commerce, ex-parlementaire et ex-président du Syndicat de la Magistrature
- Antoine GAUDINO, auteur du livre « LA MAFIA DES TRIBUNAUX DE COMMERCE
- Didier LOISEL, président de la C.N.E.T.H (Confédération Nationale des Entreprises à Taille Humaine)
- Michel VERNEUIL, président de l’association « Léon16 »
qui fédèrent un mouvement de victimes, en unissant leur force, et révèleront, lors de ce débat, les faces cachées de l’envers du décor de notre justice commerciale.
Programme du 21.02.2008
17H00 - Conférence de presse.
18H30 - Accueil des participants
19h00 - Projection du film « le tribunal des marchands »
20h00 - Débat
Plus d’une décennie d’engagement et de lutte d’associations de défense, pour tenter de mettre un terme à la casse « massive » d’une multitude d’entreprises, n’aura pas suffit !
Pourtant, chaque année, 50.000 entreprises disparaissent, en moyenne, en France « un record en Europe ! » notre région étant loin d’être épargnée.
Que faut-il faire pour tenter d’éradiquer les situations scandaleuses et se faire entendre ?
Même si cela induit la suppression de près de 300 000 emplois chaque année et le suicide d’un grand nombre d’entrepreneurs, de paysans et de commerçants, cela émeut peu de personnes.
Que font les Pouvoirs Publics ? Pourquoi sont ‘ils et veulent t’ils rester aveugles ?
Quels sont les enjeux cachés du « marché de la casse » ?
Notre objectif est de réaffirmer le rôle essentiel, dans l’économie contemporaine, des entreprises « à taille humaine » et aussi, de tenter de mettre un terme au rôle « d’antichambre de la mort » que jouent les tribunaux de commerce et leurs mandataires, au sein de l’organisation judiciaire.
A fortiori lorsque les entreprises sont confrontées à une difficulté, 95% d’entre elles sont liquidées !
La moitié de ces entreprises disparaîtra durant les trois premières années.
Notre Etat, au motif d’avoir une justice consulaire prétendue gratuite (dont les fondements s’inspirent d’une organisation moyenâgeuse) malgré la révélation de situations scandaleuses qui perdurent, refuse encore de s’engager dans des réformes profondes.
Et notre pays reculera encore davantage dans le classement mondial !
La réforme de la carte judiciaire des tribunaux aura-t-elle des effets dans ce domaine ?
Rien n’est sûr, si nous n’exigons pas un peu d’éthique dans les pratiques !
Notre mouvement de défense qui, au fil des années, a été reçu, à plusieurs reprises, au Parlement, par les conseillers économiques et juridiques de l’Elysée (sous la présidence de Jacques CHIRAC) et par des dirigeants de la Conférence Générale des Tribunaux de Commerce, déplore l’absence d’évolution significative en matière de textes et de pratiques de la juridiction commerciale.