Projet de loi OGM : Dangers !
Projet de loi OGM : Dangers !
Comment pouvait-on s'attendre à autre chose de la part de la classe politique française vassalisée aux intérêts financiers ... et à leur lobbies !
De surcroît faire confiance à ce gouvernement, il ne fallait pas avoir les yeux en face des trous !
Sarkozy s'est hissé au pouvoir par la traîtrise et la manipulation, et son gouvernement est un joli petit ramassis de traîtres, d'outres vides emplies de leur propre suffisance, de courtisans et de vassaux au doigt sur la couture.
Hier chez Frédéric Taddei sur la 3, une invitée dont je n'ai pas notée le nom a dit à fort juste titre que la France avait les politiques les plus archaïques d'Europe et était une féodalité ... ce qui est exact. Et autant que je sache, démocratie et féodalité sont incompatible.
Il serait bon de s'en rendre compte et d'agir en conséquence !
Donc il était bien évident, il suffisait de lire ce qui est sorti de ce pathétiue grenelle de l'environnement, pour s'apercevoir qu'il ne contenait rien d'essentiel et que le peu que les gens ont voulu y voir, pouvait être détourné par tout ce qui n'y était justement pas.
Donc avec ce projet de loi, s'il est adopté :
- les décisions seront prisent sans concertation par une poingnée de scientistes (et le
- terme n'est pas une erreur) inféodés aux lobbies
- les actes d'opposition aux OGM (l'arrachage) seront criminalisés
- les productions bio vont être polluées sans aucun moyen de recours
Il n'est pas nécessaire d'être scientifique pour comprendre le danger que posent les OGM, et je vais faire un article compilant un certain nombre d'information pour se faire une idée sur ce sujet . C'est une bombe à retardement, donc nous ne pourront pas contrôler les conséquences une fois qu'elle aura explosé ... et ne soyez pas stupides : les semenciers se soucient comme d'une guigne de la faim dans le monde, et les OGM par les dégâts qu'ils vont provoquer et commencent déjà vont être la cause d'une désastre écologique, mais probablement engendrer également un désastre agricole, et par conséquent alimentaire !... Quand à ceux qui protégent avant tout la propriété individuelle des champs des producteurs OGM, ça sera évoqué aussi !
Pensez à vos enfants ...
Les 2 pétitions
Elles n'ont pas tout à fait le même objet, donc signez les 2 ! Les pétitions ne servent à rien en soi, toutefois ils serait bon que puisque près de 80% des français veulent un moratoire sur les OGM et n'en veulent pas dans leur assiette, ces pétitions recueuillent des milliions de signatures ... on est très certainement loin du compte, donc faites circuler !
Vous ne voulez pas d'OGM ? C'est le moment de le dire à vos parlementaires : ils vont adopter une loi sur les OGM. C'est urgent : la loi sera adoptée entre mai et juin. C'est efficace : les élus sont attentifs à ce que disent leurs électeurs. Dès le 5 février, le Sénat va discuter d’un projet de loi. L’Assemblée nationale en sera saisie à partir de fin mars. Signez et faites signer autour de vous !
Pour une agriculture et une alimentation de qualité, je demande que la loi sur les OGM affirme :
1. La culture d’OGM en plein champ est interdite.
2. L’utilisation d’OGM dans l’alimentation humaine ou animale est interdite.
3. Le financement de la recherche publique aujourd’hui consacré aux OGM agricoles sera transféré à la recherche sur les techniques de l’agriculture biologique.
>> Signez la pétition <<
Conformément aux conclusions du Grenelle de l'Environnement (1) et aux déclarations ministérielles (2) , nous réclamons :
- un réel moratoire sur les OGM pesticides avec l'application de la clause de sauvegarde (3) sur le maïs Monsanto 810
- une loi qui garantisse la liberté et le droit de produire sans OGM pour les agriculteurs et les apiculteurs
- un étiquetage des produits (laits, œufs, viandes et poissons) issus d'animaux ayant consommé des plantes GM
Communiqué de Cap21 :
Projet de loi OGM : un enterrement en règle des engagements du Grenelle de l’Environnement
Communiqué de presse de Cap21 du 08/02/2008
Le 13 octobre dernier, CAP21, parti écologiste présidé par Corinne LEPAGE, fondateur du Mouvement Démocrate, exprimait de sérieuses craintes sur les contreparties négociées par la FNSEA pour la future loi sur les OGM. Après les espoirs suscités par le déclenchement de l’application de la clause de sauvegarde sur le maïs Mon 810, nos craintes se confirment et les engagements du Grenelle de l’Environnement semblent se lézarder sous les coups de butoir des parlementaires de la majorité et la pression des lobbies.
Le comité de préfiguration de la Haute Autorité n’est plus qu’un vague souvenir. Le Haut Conseil des Biotechnologies est repris en main par une scission entre scientifiques et société civile. Aux termes du projet de loi actuel débattu par les sénateurs, seul le comité scientifique émet un avis sur les demandes d’autorisation tandis que le comité de la société civile n’est autorisé qu’à émettre des recommandations sur la base de l’avis scientifique. Ainsi l’expertise pluraliste disparaît contrairement aux engagements du Grenelle. Sur un sujet qui demande une vision pluridisciplinaire et qui implique de prendre en compte les questions de toxicité humaine, d’impacts environnementaux, les effets généraux sur les écosystèmes, cette proposition des sénateurs va dans le sens d’une reprise en main par la technostructure. Ce Haut Conseil ne sera par ailleurs pas compétent pour définir les critères d’évaluation du risque ou les conditions techniques de mise en culture des OGM. Laissons cela aux mains des agrosemenciers et du Ministère de l’Agriculture !
Comme nous le redoutions enfin, ce texte organise l’impossible coexistence entre les cultures OGM, les cultures conventionnelles et bio. Le seuil communautaire d’étiquetage de 0,9 % devient par la rédaction des sénateurs un seuil de contamination permettant de légaliser la contamination de l’ensemble des cultures. Bien évidemment le projet n’engage pas la responsabilité des producteurs/détenteurs de semences sur les préjudices environnementaux et sanitaires d’une pollution génétique.
Si le projet de loi devait être adopté en l’état, nous assisterions à une régression sans précédent par rapport aux engagements actés lors du Grenelle de l’Environnement et défendus par Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet. Pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP21, « ce torpillage en règle des sénateurs de la majorité ruine les efforts de ces derniers mois et la confiance risque d'être rompue avec le monde associatif et les écologistes. Nous continuerons à nous battre pour l’instauration d’un moratoire sur les cultures et les essais en plein champ tant que les conditions d’expertise et de responsabilité des producteurs n’offriront pas les garanties nécessaires attendues par les citoyens. »