Conférence de Bali : surtout continuer à ne rien faire ...
Conférence de Bali : surtout continuer à ne rien faire ...
Et ça me rend folle de colère. En attendant, je mets en ligne l'article de Corinne Lepage que Georges Fandos a envoyé par mail aujourd'hui (merci !), parce qu'avant d'ouvrir ma boîte aux lettres, j'étais justement en train d'essayer d'exprimer tout le mal que je pensais de cette caste qui prétend diriger le monde ... en terme beaucoup moins mesuré que ceux de Corinne Lepage.Je ferais donc un article plus tard à froid quand je serais calmée, en me référant à ce qu'elle a déjà dit, inutile de reformuler ce qui l'a déjà été, avec clarté, par d'autres.
Je mets en-dessous l'article du site de France 3 sur ce qui a été pompeusement baptisé un accord, qui est totalement vide de contenu et va donc permettre de laisser le processus de déséquilibre se poursuivre. Ce alors même que le déréglement climatique, qui n'est que le symptôme le plus apparent des problèmes que nous engendrons, tend à s'emballer ... ce qui devrait alerter toute personne pourvue d'un minimum de conscience et de sens des responsabilités ! Nous sommes donc bien dirigés, mondialement, par des personnes relevant d'une totale indigence en terme de conscience et de sens des responsabilités ...
Et pour élagir le champ de réflexion, un article paru en avril 2007 sur Contre-info, concernant les conséquences potentielles du réglement climatique en terme de menaces et de conflits planétaires, d'après le rapport d'une commission de hauts-gradés de l'armée et marine US !
SI l'on ajoute par dessus que nous ne sommes qu'au début d'une récession économique mondiale annoncée déjà depuis 1 an et demi, ... TOUT VA BIEN !
(Dessin de Marylise Devoyault du 8 décembre 2007 à voir en taille réelle sur son blog)
Non-assistance à humanité en danger
Corinne Lepage Le blog-notes blog 17/12/2007 (signalé par Georges Fandos)
Non-assistance à humanité en danger
Les peuples de la Terre peuvent aujourd'hui accuser les gouvernants participants à la conférence de Bali , en fait, plus précisément ceux qui ont délibérément torpillé tout accord permettant de prendre date, sur des bases chiffrées , en vue d'un accord à Copenhague en 2009 prenant la suite de l'accord de Kyoto. Ce qui vient de se passer apparaîtra très certainement dans les années qui viennent comme une preuve supplémentaire de l'égoïsme et de la cécité de ceux qui ont décidé de l'avenir du monde en fonction de leurs intérêts propres et immédiats.
En effet, les dernières conclusions du GIEC, qui pour la première fois parlent d'irréversibilité, les constatations d'ordre scientifique sur l'évolution du Groenland ou de l'Arctique, l'accumulation des preuves du changement climatique et du risque qu'il fait courir à l'humanité, permettant aujourd'hui de parler en ce qui concerne cette question d'application du principe de prévention et même plus du principe de précaution, les messages de détresse lancés par les populations de Papouasie et d'autres iles qui constituent les premiers réfugiés climatiques et qui ne peuvent déjà plus se nourrir normalement n'auraient pas dû laisser le moindre choix aux responsables réunis à Bali.
Or, malgré les efforts du secrétaire général de l'ONU, malgré la position unitaire et ferme de l'Europe, cette réunion a accouché d'une demie souris.
La seule avancée réelle concerne l'avancée du projet Reed dont l'objectif est de financer les pays du Sud pour qu'ils conservent leurs forêts ou reboisent .Il faut rappeler que la déforestation représente 27 % du total des émissions de CO2, soit plus que le transport et que la valeur de la forêt n'est pas seulement d'ordre écologique entame de séquestration de carbone mais également le lieu majeur de la biodiversité est un lieu de vie essentielle. La banque mondiale a consacré 208 millions d'euros à des projets pilote de surveillance ce qui est loin des 5 milliards de dollars auquel Nicolas Stern évaluait les moyens nécessaires à mettre en place. Une seconde avancée , plus modeste,consiste en la mise en place d'un fonds d'adaptation, sous la tutelle du fonds mondial pour l'environnement, destiné à financer des transferts de technologie.
Pour le reste, l'obstruction américaine a plombé tout accord ce qui conduit à s'interroger sur le point de savoir qui gouverne vraiment le monde et quelles solutions on pourrait proposer pour mettre un terme au crime de non-assistance à humanité en danger.... Lire la suite >>
Conférence de Bali: un accord devant l'urgence
France 3. fr INFOS MONDE - ENVIRONNEMENT 16/12/2007 10:30
La conférence de l'ONU sur la lutte contre le réchauffement climatique est parvenue samedi à un accord
L'accord stipule que le processus de négociations qui fixera les suites à donner au protocole de Kyoto devra être lancé "dès que possible et pas plus tard qu'avril 2008". La première phase de Kyoto expire en 2012.
Le texte élude toute référence chiffrée aux émissions polluantes et à la nécessité de les réduire. Les Etats-Unis s'y opposaient.
A la place, l'accord souligne "l'urgence" en termes très vagues et renvoie par une note en bas de pages aux travaux du Groupe d'experts sur le climat (GIEC). Ces travaux, qui font autorité au niveau mondial, préconisent que les pays industrialisés réduisent de 10 à 40 % leurs émissions d'ici 2050. Ce qui "doit nous éviter de dépasser les 3°" de réchauffement, estime le climatologue français Jean Jouzel. "Avec ça on va pas cuire, mais on va chauffer !", ajoute-t-il.
Un accord à l'arraché
Les Etats-Unis, qui exigeaient davantage d'engagements supplémentaires des pays en voie de développement, ont failli faire capoter la conclusion de l'accord. Ils ont été soumis à un feu de critiques et de demandes insistantes pour qu'ils changent leur position. Ils n'en restent pas moins le seul pays industrialisé à ne pas avoir ratifié Kyoto. Mais l'accord de Bali a la vertu de les enrôler dans les efforts à venir en les invitant à des "actions" plutôt qu'à des engagements.
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Le réchauffement climatique créera le chaos et la guerre
Contre-info Environnement >> Climat 16 avril 2007
Le réchauffement climatique créera le chaos et la guerre
Onze amiraux et généraux américains ont rédigé un rapport sur les menaces et les conflits qui naîtront du réchauffement climatique. Instabilité accrue, génocides, guerres pour l’eau, flots de réfugiés forment un tableau plutôt sombre du futur.
La Sécurité Nationale et la menace du changement climatique, tel est le titre du rapport préparé pour la CNA Corporation par onze anciens hauts-gradés de l’armée et de la marine US. L’étude menée par ces militaires indiquent à quel point le réchauffement pourrait entraîner de très graves désordres et conflits, si les prévisions du GIEC prennent corps.
Les principales conclusions du rapport énumèrent :
- Une menace sérieuse sur la sécurité des USA.
- L’augmentation de l’instabilité dans les régions qui en souffrent déjà aujourd’hui.
- L’accroissement des tensions dans les régions réputées stables.
Les auteurs prévoient que dans les prochaines décennies le réchauffement pourrait déclencher des conflits autour des ressources en eau, provoquer des épidémies et contraindre des millions de personnes à fuir des zones devenues inhospitalières ou menacées par l’élévation du niveau de la mer.Ils s’inquiètent aussi d’une situation de chaos qui sémerait la violence et pourrait conduire à des guerres, au déclenchement de génocides ou au terrorisme.
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